création 
Les Journalistes

de Arthur Schnitzler, mise en scène Jorge Lavelli

du 11 mai au 3 juillet 1994 au Grand Théâtre

En 1913 à Vienne, alors capitale de l’empire austro-hongrois. Dans les bureaux de la rédaction du Temps présent, journal libéral, on commente l’actualité politique : une grève de mineurs à Strakonitz, en Bohême, réprimée dans le sang, a suscité une interpellation à la Chambre ; un discours virulent du comte Niederhof, représentant de l’aristocratie, a été salué avec enthousiasme par Fink, collaborateur de la Vie élégante,périodique mondain adversaire du Temps présent, Fliederbusch, improvise une réponse à l’article de Fink : son texte, polémique, brillant et racoleur, ne fait pas l’unanimité au sein de la rédaction, mais est finalement imposé par Leuchter, le directeur du journal, à la place d’un article du responsable des informations politiques. Dans le même temps, on prépare la nécrologie d’Ebenstein, ami et bras droit de Leuchter, et le critique dramatique Abendstern doit rendre compte de la première d’une pièce d’un collaborateur du journal, Kajetan…


Dans les bureaux de la Vie élégante : le directeur Satan reçoit le comte Niederhof, qui projette de racheter le journal, et de le transformer pour le mettre au service de ses ambitions politiques. Survient Fink : le comte séduit par son article, lui propose de collaborer au programme conservateur de la nouvelle publication. La princesse Wendolin, cousine du comte prépare une fête de bienfaisance dans le parc de son château, dont la Vie élégante doit rendre compte : elle rencontre Fink, qui lui propose d’écrire un article sur le château. Tout irait pour le mieux pour le jeune journaliste si Styx, collaborateur de Satan, au passé trouble, ayant découvert que Fink et Fliederbusch ne font qu’un, ne voulait le faire chanter… cependant qu’Egon Satan, fils du directeur, intransigeant sur les affaires d’honneur, le somme de se battre en duel contre son insulteur Fliederbusch.


Dans le parc de Wendolin : Flink-Fliederbusch apporte son article à la princesse ; le comte tente de le dissuader de se battre, ouis, devinant la vérité, emmène la princesse assister au duel, où tout le monde se retrouve. La découverte de la supercherie suscite des réactions diverses, mais les deux patrons de presse, Leuchter et Satan, semblent également intéressés par la faculté d’adaptation de Flink-Fliederbusch, et se le disputent aux enchères. Mais Niederhof a décidé de créer son propre journal… Qui l’emportera ? « Qu’est-ce qui est jamais réglé ? »

équipe artistique

de Arthur Schnitzler 

texte français Caroline Alexander 

mise en scène Jorge Lavelli 

collaboration à la mise en scène Dominique Poulange 

décor Pace 

costumes Francesco Zito 

lumière Jacky Lautem 

avec Michel Aumont, François Barbin, Jean-Paul Bordes, Christian Bouillette, Gabriel Cattand, Marc Citti, Jean-Paul Dermont, Claude Evrard, Jean-Claude Jay, Philippe Joiris, Gérard Lartigau, Xavier Percy, Didier Roset, Sylvain Thirolle, Dolores Torres 

son Jean-Marie Bourdat 

maquillage Catherine Nicolas

Photo © Laurencine Lot
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