Il faut toujours terminer qu'est-ce qu'on a commencé (Le Mépris)

librement inspiré des oeuvres de Alberto Moravia, Jean-Luc Godard, Homère, Dante, conception du spectacle Nicolas Liautard

du 3 au 29 mars 2015 au Petit Théâtre

du mercredi au samedi à 21h, le mardi à 19h et le dimanche à 16h

Quand on accepte de l’argent de quelqu’un, c’est toujours que l’on a vendu quelque chose.

On connaît surtout Le Mépris par la version de Jean-Luc Godard. Nicolas Liautard et ses acteurs sont revenus au roman de Moravia et au texte d’Homère pour réécrire en forme de spectacle cette histoire de désamour. Un auteur de théâtre en panne est engagé pour écrire le scénario d’un film commercial d’après l’Odyssée. Il n’a accepté cette proposition que pour des raisons d’argent. Le mépris soudain, mystérieux, que sa femme éprouve pour lui est-il le symptôme du malaise qu’il a lui-même à “se vendre” ? À moins que les amours d’Ulysse et de Pénélope, sujet d’âpres débats entre le producteur, le réalisateur et le scénariste, ne recèlent la clé de cet assèchement du couple... Tout en s’émancipant entièrement du film de Godard, la mise en scène de Nicolas Liautard s’inspire du cinéma, en lui empruntant sa liberté de rythme, sa fluidité, ses passages en douceur d’une scène elliptique au temps réel d’un dialogue, d’un contact, d’un regard... Cette variation sur Le Mépris partage avec la Nouvelle Vague une quête de la vérité du jeu. Et un sens de la légèreté : c’est sans imposer de réponses que ce spectacle subtil questionne le jeu du désir et de la réussite sociale, financière, artistique.

équipe artistique

librement inspiré des oeuvres de Alberto Moravia, Jean-Luc Godard, Homère, Dante
conception du spectacle Nicolas Liautard
son Thomas Watteau
administration et surtitrage Magalie Nadaud
avec Jean-Yves Broustail, Jean-Charles Delaume, Aurélie Nuzillard, Fabrice Pierre, Wolfgang Pissors, Marion Suzanne

Photo © Catulle
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